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Mairie d'Angeot

A Angeot autrefois....

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 1919 : Un banquet et un monument du souvenir...

1919 : Le nouveau Conseil Municipal est "bleu horizon"

Extrait des délibérations du Conseil Municipal, 1913-1932, Archives Départementales

Le banquet du 11 novembre 1919  
 Au cours de sa séance extraordinaire du 5 Novembre 1919, le Maire, Pierre Célestin Montagnon, soumet au Conseil l'idée d'un banquet réunissant tous les d'anciens combattants, c'est-à-dire tous ceux qui ont eu la chance de revenir du terrible conflit qui a mobilisé tous les hommes du village d'août 14  aux premiers mois de 1919…

Monsieur Montagnon précise «que tous ont bien rempli leur devoir patriotique, attendu que la majorité d'entre eux sont décorés de la croix de guerre»

Le conseil,

 
 

D'après l'annuaire du Territoire de Belfort de 1912, il y avait 255 habitants à Angeot.

56 d'entre eux ont été mobilisés au cours de ces 5 années de guerre

10 ont été tués "à l'ennemi" ou sont morts de leurs blessures.

  La construction du monument en 1921

La Commune d'Angeot décide d'honorer ses enfants morts pour la France au cours de la première guerre mondiale,

 
 Extrait des délibérations du Conseil Municipal, 1913-1932, Archives Départementales 

 Alfred Muller de Dannemarie est chargé de sculpter le monument aux morts

 Archives Départementales, 2 O 2/2
Inauguration du monument en septembre 1921
 

Léon Prenot est le premier à succomber en septembre 1914 à Bouillancy dans la Somme. Il était soldat au 35ème Régiment d'infanterie. Né le 18 mai 1887, il avait 27 ans.

 Gustave Roellinger était le fils du maître d'école d'Angeot. La famille, originaire d'Oberbrück, a opté pour la France en 1871. Gravement blessé, il meurt de ses blessures à l'hôpital du Mans en juillet 1915 à l'âge de 42 ans.

 Camille Juif était également au 35ème RI. Il est "tué à l'ennemi" en septembre 1915 dans la Marne. Il n'avait que 23 ans.

 Emile Petitjean était né à 1885 à Felon. Il s'est fait tuer en Serbie en décembre 1915.

 Fernand Madru, 30 ans s'est fait, lui aussi, "tuer à l'ennemi" au lieu-dit le Mort homme dans la Meuse en juin 1916.

 Aristide Steullet, 34 ans, venait de perdre un fils. Il meurt, à l'ennemi, en septembre 1916, à Rancourt dans la Somme en laissant deux orphelines, Jeanne et Marie.

 Joseph Goutte était né à Lagrange en 1884. Il est tué en Belgique en mai 1918. Il était marié et avait 2 enfants.

 Louis Froehly était dans les zouaves, Né en 1894, il n'avait que 24 ans quand il est tué à Coeuvres dans l'Aisne en juin 1918. Il n'était pas né à Angeot où sa mère s'était installée.

 Jean-Baptiste Lang, né en 1883, est mort de maladie à Sagau en Allemagne, sans doute prisonnier de guerre. C'était le 19 décembre 1918, la guerre était finie.

 Jules Isidore Valck est mort en captivité à quelques jours de l'Armistice. Il avait 44 ans.

 
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