Mairie fermée

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du vendredi 19 au vendredi 26 avril inclus.

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Mairie d'Angeot

A Angeot autrefois....

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1910 : Décisions du conseil Municipal

 d'après le registre des délibérations du Conseil municipal (1885 à 1912)

Composition de Conseil Municipal en 1910 :

Célestin Montagnon est Maire depuis le 14 Décembre 1909, remplaçant Jean_Baptiste Pétard.
Pourquoi de nouvelles élections ont-elles eu lieu alors que le dernier Conseil Municipal est en place seulement depuis mai 1908 ?

Peut-être pour remplacer Joseph Roellinger, l'ancien instituteur (malade ? Il décède à Lachapelle en 1911 )? Ou alors Jean-Baptiste Pétard a-t-il décidé de démissionner ?

(rappel : Jean-Baptiste Pétard, longtemps adjoint d'Auguste Rouèche, était Maire depuis 1885, avec une interruption de 1896 à 1904)

 

Pétard Jean-Baptiste, démissionnaire, 74 ans
Madru Jules, père, cultivateur, 36 ans
Pischoff Jacques fils, menuisier, 33 ans
Rouèche
Charles, élu adjoint avec 10 voix, 37 ans
Montagnon Jean-Baptiste, frère de Célestin, chef cantonnier, 43 ans
Steullet Hippolyte, 33 ans, ouvrier brasseur
Calderari Vincent, maître maçon, 59 ans
Bornèque Célestin, cantonnier, 41 ans
Prenot Pierre,cultivateur, 49 ans (maison Louvet)
Cottleur François, 37 ans, sabotier

   
   

La premiére décision de l'année 1910 concerne l'Affouage !
  

C'est le Conseil Municipal qui établit la liste de tous les affouagers.

La liste affouagère, c'est la liste de tous les "feux" du village. Tous les chefs de famille sont énumérés, par ordre alphabétique. (tous se chauffent au bois, bien sûr...et cette liste nous aide à mieux connaître le village...)

Un tirage au sort est effectué pour attribuer les parcelles à chaque bénéficiaire.

Exemple : Aristide Steullet (Mort pour la France en 1916), locataire de la "maison des bergers" depuis Novembre 1909, 53ème candidat à une parcelle de bois, a tiré le 37 ème lot.
   
   
  La vente de bois a occasionné une dépense de 250 F

La Commune aide les sinistrés des terribles inondations de janvier 1910

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En janvier 1910, Paris connaît durant une semaine une inondation exceptionnelle, la plus importante de son histoire après celle de 1658. Elle est provoquée par des conditions météorologiques exécrables.

A un été 1909 particulièrement pluvieux succède un hiver marqué par des précipitations de pluie et de neige importantes, qui saturent d’eau les terres et causent une forte montée de la Seine.
De nouvelles pluies torrentielles à partir du 18 janvier 1910 déclenchent des crues du fleuve et de ses affluents, touchant la région parisienne puis la capitale. L’eau qui envahit Paris, circulant à la fois en sous-sol et en surface, provient à la fois de l’accumulation des eaux de pluie, que les sols saturés ou gelés ne peuvent plus retenir, des remontées des nappes d’eau souterraines et des débordements du fleuve.
L’eau envahit d’abord les quais puis se propage dans de nombreuses rues.
Douze arrondissements et plusieurs centaines d’artères de la capitale sont inondés. Paris est frappé dans sa modernité même : les transports en commun, les égouts, l’électricité, le ravitaillement, le ramassage des ordures et les communications sont paralysés ou désorganisés.
Les déplacements dans les zones inondées deviennent rapidement impossibles autrement que grâce à des planches installées sur des tréteaux. Une gestion de fortune se met donc en place : on édifie des passerelles, on circule en barque, on rentre chez soi en échelle… Paris prend alors des airs de Venise.

Les services parisiens renforcés par l’armée et ses canots se mobilisent très vite pour maintenir le fonctionnement des activités fondamentales et organiser les secours. De nombreux pêcheurs bretons ou normands viennent leur prêter main forte en débarquant à Paris avec leurs propres barques. Un formidable élan de solidarité se fait jour dans toute la France comme à l’étranger.
Des souscriptions, des soupes populaires et des asiles permettent également d’aider les victimes de ces inondations.

   

A Besançon également, et sans doute dans d'autres régions, l'eau a envahi le Centre-ville.

De nombreuses cartes postales, alors en plein essor, en ont gardé le souvenir

(Voir l'Est Républicain du 11 janvier 2010, exposition de cartes postales de l'époque, à Paris et à Besançon)

  Les inondations mesurées avec, comme échelle, le "Zouave du Pont de l'Alma"


   

Le dîner des conscrits aura lieu le jour du Conseil de révision

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Il était d'usage de consoler les conscrits le soir du "tirage au sort". Cette façon de sélectionner les soldats n'existe plus depuis 1905 mais les Communes continuent de leur offrir un repas le jour du Conseil de révision.